ca va ch*er des bulles ! [pv: césar]

ca va ch*er des bulles ! pv: césar

Le petit « zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzt zzzzzzzzzzzzzt zzzzt » strident et particulièrement agaçant du réveil commença à faire des siennes vers six heures du matin environ. Cependant notre Camille international n’y prêta aucunement attention et tapota gentiment dessus pour qu’il la ferme, ce petit jeu dura une heure ou deux, jusqu’à ce que, furieuse, elle pète littéralement un plomb et l’envoya valser à l’autre bout de sa chambre, atterrissant avec une douceur infinie contre le mur complètement fracassé. Elle était trop fatiguée pour se lever ! Personne ne voulait comprendre ou quoi ? Et reparti au pays des rêves. C’est à se demander ce qu’elle faisait de ses nuits la demoiselle… Après avoir eu raison du pauvre réveil dont les pièces jonchaient à présent le sol, un autre « obstacle » se mit en travers de son chemin et de son sommeil: le soleil ! celui-ci commença doucement, mais surement, à traverser les persiennes et à l’éblouir -pour ne pas dire aveugler- de ses rayons. C’est alors que celle-ci rabattit dans un mouvement extrêmement lent et mou la couette sur elle, héhé ! c’est qu’elle ne manquait pas de ressources la petite ! En même temps, qu’une voix s’éleva un étage plus bas, la conjurant de se lever et d’arrêter d’être aussi molle. Une réplique cinglante voulu sortir d’entre ses lèvres seulement elle se retint en bonne fille qu’elle était, enfin, disons que c’était surtout parce qu’elle n’avait pas la force nécessaire d’hurler pour que sa maman chérie puisse l’entendre de là où elle se trouvait ! Or, lorsque la lumière du jour se fit plus forte et beaucoup plus chiante à esquiver la demoiselle décida, enfin, de se lever, passa dans la salle de bain, prit une bonne douche, s’habilla et descendit prendre ce que communément on appelle le « petit déjeuner » mais bon, pas sur qu’à 11h le commun des mortels puisse appeler ca le un « p’tit déj’ » m’enfin que voulez vous les amis ! Nous sommes à Paris et qui plus ai un jour de week-end ! Tout le monde sait qu’a Paris on vit la nuit ! -enfin non ca doit être quelque part à NY qu’on dit ca mais bon tout est une question d’opinion et de vocabulaire Darling. En même temps qu’elle avalait son bol de céréales, la brunette subit les quotidiennes jérémiades de sa mère quant à son attitude et notamment sur son comportement notamment de « couche tard, lève tard » mais aussi de ses habitudes, qui soit dit en passant, « devraient être changées et éradiquées au plus vite si elle espérait encore vivre sous leur toit ». Oui car il faut le préciser, la demoiselle à quand même dix-neuf ans et, je vous l’accorde, on lui en donnerait dix dans cette situation là mais bon, le jour où Camille pourra se passer de l’argent de ses parents n’est pas encore arrivé d’autant plus qu’en bonne bourgeoise qu’elle était, elle souhaite poursuivre ses études et donc n’avait d’autre choix que de subir les leçons de morales de sa mère. Non mais arrêtez de rire ! Vous savez combien coute les cours à la Sorbonne ? Ou combien coute un loyer dans les quartiers Bourgeois de Paris ? Naméo ! Enfin bon, revenons en à nos moutons… celle-ci ne cessa donc d’acquiescer en espérant avoir la paix, en même temps que pouvait-elle faire d’autre ? Elle avait un mal de crâne horrible et en ce moment même elle ne rêvait que d’un bon doliprane. Nous étions samedi, hier soir la demoiselle avait fait la fête et ne s’était pas lésinée sur la boisson, donc par raisonnement logique elle n’allait tout de même pas se lever à 8h du matin pour faire plaisir à sa maman et jouer ce faux rôle « de petite fille modèle » qu’elle n’avait jamais été. Puis arriva l’heure fatidique du « Qu’est-ce que je vais faire cet aprèm ? » et entre deux réflexion elle entendit sa mère lancer du salon quelque chose dans le genre « Tu vas encore aller trainer ? » elle eut envie de répondre « ouais surement » mais là encore une fois, elle n’en voyait pas l’intérêt. En fait, sa mère devait vraiment se faire chier pour être aussi bavarde aujourd’hui. Ainsi, son premier choix quant à ses activités de l’après midi sera « loin de la maison » depuis quelque temps sa mère avait comme recouvert la parole et passait le plus clair de son temps à chercher la petite bête et comme elle avait la chance d’avoir une fille flemmarde - enfin surtout le matin après une soirée assez bien arrosée je tiens à le préciser- Camillou n’entrait pas dans son petit jeu de provocation.

La demoiselle monta dans sa chambre attraper son sac à main avant de lever le camp et d’aller faire un tour du côté du forum des halles dans le 1er arrondissement. Se déplacer en voiture à Paris était tout simplement du suicide ainsi donc, comme tout les Parisiens dignes de ce nom, elle prit le métro: alla se serrer et s’entasser dans ses espèces de wagons avec toute la populace qu’elles ne connaissait pas et avait certainement pas envie de connaitre croyez moi. Sa vie à Neuilly lui manquait quelque peu pour tout vous avouer… au moins, elle n’avait pas à subir ca. Non pas qu’elle était matérialiste, exigeante et bourgeoise quoi mais presque enfin un petit peu de temps à autres quoi. Elle avait changé de toute façon et ca tout le monde le lui reconnaissait, en bien ou en mal telle est la question, mais bon no soucy today, elle avait d’autre chat à fouetter, elle mit ses écouteurs en place, appuya sur la touche « play » de son Ipod et se laissa bercer par la musique.

Camille arriva rapidement vers le centre commercial où directe elle se dirigea vers le bar, café, le plus proche histoire d'aller y boire un bon petit café. C’est alors qu’en s’approchant elle vit un jeune homme de dos qui était sur le point de voler un homme d’âge mur… humm… comment expliquer que cet homme d’âge mur n’était pas un de ses PDG richissime, plein au as, milliardaire, descendant de Crésus quoi. Et comment dire que ce n’était pas tentant ? Hein ? M’enfin ce n’était pas non plus une raison pour dépouiller les gens ! Cette situation lui rappela la fois où on lui avait dérobé son bracelet fétiche, enfin c’était différent car elle « connaissait » la personne où du moins croyait connaitre la personne. Aah ces voleurs de second rang ! Puis subitement, n’allez pas chercher pourquoi mais quelque chose d’automatique et de brusque s’activa en elle, une sorte de pulsion vengeresse et justicière. Puis elle se retrouva à hurler de toute ses forces et à plein poumon. «  hééé toi là bas !! MONSIEUUR ATTENTION ! AU VOLEEEEEEEEUR ! » avant de se mettre à marcher très vite -pour ne pas dire courir- pour empêcher ce malfrat de s'échapper avec son "trèsor"



[HJ: aaah désolé c'est pas génial mais j'espère que ca ira quand même --'
j'me rattraperais au prochain ! ]