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 y'a de « l'orage » dans l'air

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AuteurMessage
Camille De Beauvois
admin ♠ elle n'est pas méchante, mais putain ce qu'elle est chiante
Camille De Beauvois


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MessageSujet: y'a de « l'orage » dans l'air   y'a de « l'orage » dans l'air Icon_minitimeSam 13 Mar - 13:51



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Le vrai plaisir de la dispute, c'est la réconciliation.
Guy Bedos


Décembre. Décembre. Oui, on avait compris, on est en décembre, en plein milieu même… c’est donc le temps de Noël, des fêtes de fin d’année et tout le reste… Exactement, avec en bonus le froid, la neige, les cadeaux et le père noël. Noël. Qu’est-ce que Camille détestait cette période de l’année, c’était, pour elle, la plus déprimante de toute suivit de la St Valentin -mais ca c‘est une autre histoire- ainsi que toutes les autres fêtes stupides et purement commerciales. De plus, les décorations sur les grandes places, les vitrines des magasins, l’excitation et la bonne humeur excessive des gens lui donnait envie de vomir. Heureusement, que ca ne durait pas longtemps -enfin plusieurs semaines quand même- mais que surtout ce n’était qu’une fois dans l’année. En fait, Camille n’a jamais vraiment apprécié les fêtes en général, pour certains, ce genre de fête représentaient; joie, bonheur et famille réunie, elle s’était plutôt: souffrance, tristesse et famille éclatée notamment depuis la disparition de son frère aîné m’enfin on fait avec, toute façon c’était pas comme si elle avait eu d’autre choix. Et oui, on a pas tous la chance d’avoir des parents aimants et attentionnés, les siens étaient du genre tyranniques, très autoritaire et même psychorigides –là encore à mitigé vu que c’est depuis cette foutue disparition- Bref, nous ne sommes pas là pour débattre de ça, car au fond et c‘est comme ça, Camille aime et aimera toujours ses parents… Quand bien même la notion de la « famille » s’est un peu perdue et qu’elle ne le montre pas, beaucoup trop orgueilleuse pour ca. C’est peut être aussi que les fêtes, elle n’y est pas attachée, d’ailleurs elle jalouserait presque ces gens qui ont la chance de jouir de ses fêtes réunis en famille entrain de rire, partager, parler… Nostalgie, nostalgie moi j’vous dit.

Ainsi, Camille traînait dans les rues bondées de Paris, il était exactement 17h00 et le jour commençait à laisser place à la nuit mais ca ne semblait déranger ni les gens qui continuaient leur balade gaiement ni Camille, mains dans les poches errant ne sachant trop quoi faire par une journée aussi glaciale -enfin, « glaciale » tout est relatif, dans la mesure où elle avait déjà fait un petit voyage en Russie, là où il faisait réellement froid et où le climat en hiver était vraiment insupportable au point de rester prêt du poêle toute la journée, là c’était limite de la rigolade- d’ailleurs pour une journée « froide » celle-ci n’était pas vraiment vêtue chaudement: un simple jean et un pull plutôt léger avec une simple veste par-dessus ainsi qu’une fine écharpe et gants. Elle aurait bien voulu faire un tour dans les boutiques mais pour y faire quoi ? Des cadeaux ? Ah ouais, à qui ? Non sérieusement, autant rester dehors et regarder les gens qui rigolaient, parlaient, semblaient heureux quoi, sentir l’odeur des marrons chaud -quand bien même elle détestait ca- marcher dans la neige, eh oui, elle aimait voire même adorait la neige et comme une grande gamine elle aurait été capable de faire une bataille de boule de neige si on la provoquait… elle aurait franchement adoré retrouver le temps passé, une enfance et une adolescence « normale » pouvoir jouir de noël, de la neige, des amis, des sorties en familles, de la complicité frère/sœurs… mais bon on ne se refait pas n’est-ce pas.

Le vent fouettait toujours autant son visage, ses cheveux virevoltaient toujours dans le sens que leur donnait le vent et Cam’ marchait toujours ne sachant plus vraiment où elle était arrivée dans Paris, jusqu’à ce qu’un énorme panneau indique en mode gyrophare « PATINOIRE » et vous savez à quel point Camille adore glisser sur une surface lisse et gelée ? Non, eh bien je dirais assez pour en sortir complètement voire totalement congelée ! Petite, elle en faisait quasiment tout le temps sur un étang gelé. Ainsi donc elle avait devant elle LA distraction de ces rêves et qui tombait à pic, elle avait enfin sa note heureuse de la journée. Et donc, elle se précipita ou plutôt activa sa marche pour arriver devant la grande porte qu’elle poussa vivement.
A l’intérieur, il faisait presque aussi froid que dehors -du moins prêt de la glace- la pièce était elle aussi décoré de guirlandes colorée ainsi que de l’antique sapin de noël. Camille se dirigea vers le guichet où on lui donna un ticket en échange d’argent -évidement- pour aller ensuite emprunter des patins -la prochaine fois elle amènera les siens, croyez moi, car elle compte bien y revenir. La piste glacée lui faisait des appels de phare et la surface lisse n’attendait qu’elle et elle savait qu’une fois le patin dessus elle n’en sortirais pas tout de suite mais y resterait bien des heures.

La demoiselle y resta juste une heure, le temps de se lasser, puis ressorti, la ciel était désormais bien plus noir que lorsqu’elle était arrivée, cependant, miss-je-n’ai-peur-de-rien ne pris même pas la peine d’appeler ses parents, un ami, pour qu’il vienne la chercher, non loin de là, elle attrapa juste son casque plus IPod dans son sac et le mit à fond en espérant prendre le métro et rentrer sagement à la maison. La jeune Parisienne en profita aussi pour se cramer les poumons comme elle savait si bien le faire et continua sa marche. L’air de rien jusqu’à ce que là quand même elle eut un coup de flippe, la ciel était couleur bleu nuit tendant vers le noir, le genre à fiche la chair de poule et où les gens un peu…disons « spéciaux » sortent. Elle se retourna et regarda un panneau, savoir où elle était serait plutôt cool pour tout vous dire, et aperçut qu’elle était arrivée dans le septième arrondissement –bien loin de chez elle donc- et une rue plus loin se trouvait le quartier Saint-Thomas d’Aquin. Et savez-vous qui habite dans ce quartier là ? Non ? ORLAN && CRUZ ! Délivrance se dit elle ! Et pensa même squatter un temps chez eux –quelques heures oh ca va- puis ensuite appeler quelqu’un pour rentrer chez elle, puis ca faisait longtemps qu’elle n’avait pas vu ce couple du tonnerre ! oui c’était tout le temps la grosse marrade lorsqu’elle leur rendait visite, Orlan avait un tempérament de feu et Cruz, ma foi, était fort drôle. Bref, ca leur ferait plaisir, toute façon ils n’avaient pas le choix ! Camille pressa le pas -pour ne pas dire commença à courir- monta les escalier de l’immeuble au pas de course et se senti enfin en sécurité devant la porte de l’appartement. La demoiselle plaqua son oreille contre le porte par mesure de précaution puis elle sonna…

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